Organes: Ovaire - Spécialités: Chimiothérapie
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 5 ans

Étude Imagyn050 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité de l’atézolizumab en association avec du paclitaxel, du carboplatine et du bévacizumab avec celle d’un placebo en association avec du paclitaxel, du carboplatine et du bévacizumab chez des patients ayant un cancer de l’ovaire, de la trompe de Fallope ou du péritoine nouvellement diagnostiqué de stade III ou IV. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer de l’ovaire est un cancer rare, qui touche les femmes le plus souvent autour de 65 ans. Il en existe plusieurs types, selon le type de cellules où la tumeur prend naissance. Les cellules d’une trompe de Fallope subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Dans certains cas, ces changements peuvent causer un cancer. Le péritoine est la membrane qui recouvre les organes à l’intérieur de l’abdomen. Un cancer peut affecter les organes abdominaux et se propager au péritoine. Les cancers primitifs du péritoine (qui apparaissent directement dans cette membrane sans qu’une autre tumeur soit présente ailleurs dans l’organisme) sont en revanche beaucoup plus rares. L’atézolizumab agit sur le système immunitaire en empêchant qu’une protéine située à la surface des cellules tumorales se lie à une autre protéine produite sur les cellules immunitaires activées. Bloquer cette interaction aide le système immunitaire à lutter contre les tumeurs afin de ralentir ou d’arrêter la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’atézolizumab associé à du paclitaxel, du carboplatine et du bévacizumab avec celle d’un placebo associé à du paclitaxel, du carboplatine et du bévacizumab chez des patients ayant un cancer de l’ovaire, de la trompe de Fallope ou du péritoine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du groupe A seront répartis en 2 sous-groupes : Les patients du sous-groupe A1 recevront de l’atézolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à 6 cures maximum associé à du bévacizumab à partir de la 2ème cure et jusqu’à 5 cures maximum, puis un traitement de maintenance par atézolizumab jusqu’à 22 cures associé à du bévacizumab jusqu’à 21 cures. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du sous-groupe A2 recevront de l’atézolizumab associé à du paclitaxel et du carboplatine jusqu’à 6 cures maximum et du bévacizumab jusqu’à 4 cures maximum. Une chirurgie sera effectuée entre la troisième et la quatrième cure. Ensuite, les patients recevront un traitement de maintenance par atézolizumab et bévacizumab pendant 16 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe seront répartis en 2 sous-groupes : Les patients du sous-groupe B1 recevront la même séquence thérapeutique que dans le sous-groupe A1 mais l’atézolizumab sera remplacé par un placebo. Les patients du sous-groupe B2 recevront la même séquence thérapeutique que dans le sous-groupe A2 mais l’atézolizumab sera remplacé par un placebo. Les patients seront revus tous les 3 mois pendant la première année, tous les 6 mois pendant la deuxième année puis tous les ans pendant 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Tesaro MAJ Il y a 4 ans

Étude ENGOT-0V44 : étude de phase 3 comparant l’efficacité d’une thérapie à base de platine associé à du TSR-042 et à du niraparib par rapport à une thérapie standard à base de platine, comme traitement de première intention, chez des patients ayant un cancer épithélial non mucineux de l’ovaire de stade 3 ou 4. Le cancer de l’ovaire est le 8e cancer le plus fréquent chez la femme en France, avec un 'âge moyen lors du diagnostic de 65 ans. Il prend naissance dans les cellules de l’ovaire, Le carcinome épithélial de l’ovaire représente 90 % des cas de cancer de l’ovaire. Le traitement de référence dépend du stade, du type de la tumeur et du désir de porter un enfant. Il comprend la chirurgie, la chimiothérapie et la thérapie ciblée. La chimiothérapie standard du cancer épithélial de l’ovaire consiste habituellement en une association de deux médicaments dont un à base de platine. Le niraparib est une thérapie ciblée utilisé pour le traitement d'entretien du cancer de l'ovaire lorsqu’il réapparaît après une chimiothérapie à base de platine. Il empêche la réparation de l’ADN dans les cellules tumorales et favorise la destruction et la mort des cellules cancéreuses. Le TSR-042 est un médicament anti-PD-1, ce qui signifie qu'il est dirigé contre la protéine PD-1 présente à la surface des cellules T. Il réactive les cellules T, de cette façon, la tumeur devient « visible » pour le système immunitaire et peut être ciblée pour être détruite. Le placebos semble être un "vrai" traitement médical mais ne contient pas de principe actif susceptible d’affecter la santé. L’objectif de cette étude est de comparer efficacité du traitement à base de platine associé à du TSR-042 et à du niraparib par rapport au traitement standard à base de platine comme traitement de première intention du cancer épithélial de l'ovaire non muqueux de stade 3 ou 4. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront le traitement standard à base de platine associé à 2 placebos. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront le traitement standard à base de platine associé à un placebo et à du niraparib. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront le traitement standard à base de platine associé à du TSR-024 et à du niraparib. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions

Étude TAPAZ : étude de phase 2, randomisée, évaluant un traitement associant pazopanib et paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire résistant et/ou réfractaire aux sels de platine, en rechute sous un traitement d’entretien par bévacizumab. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un traitement associant pazopanib et paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire résistant et/ou réfractaire aux sels de platine, en rechute sous un traitement d’entretien par bévacizumab. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes : Les patientes du premier groupe recevront des comprimés de pazopanib à 600 mg durant la première cure de traitement, puis à 800 mg en absence d’intolérance, administrés une fois par jour, pendant 7 jours, suivi de paclitaxel administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine, pendant trois semaines. Ces traitements seront répétés toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes du deuxième groupe recevront un traitement par paclitaxel seul, administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant trois semaines. Ce traitement sera répété toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes seront revues toutes les huit semaines de traitement, puis tous les trois mois après l’arrêt du traitement. Le bilan de suivi comprendra notamment une évaluation tumorale, un examen clinique (statut vital et contrôle des symptômes) et des questionnaires de qualité de vie. Dans la cadre d'une étude translationnelle, des prélèvements de sang seront réalisés afin de réaliser une analyse pharmacogénétique et pharmacocinétique. Dans le cadre d’une étude ancillaire, un prélèvement de sang sera réalisé et un bloc tumoral, ayant servi au diagnostic, sera récupéré.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions